Le premier congrès de la Société africaine de santé publique (SASP) a ouvert ses portes, le jeudi 15 novembre 2023, dans la ville historique.
Des enseignants-chercheurs, chercheurs, médecins, pharmaciens, vétérinaires et professionnels de santé du continent sont en conclave, depuis mercredi. Durant les 3 jours que durera leur congrès, les participants plancheront sur le thème « Système de santé et défis sanitaires en Afrique ». La cérémonie d’ouverture de ce grand rendez-vous a été l’occasion pour Pr Gérard Gresenguet, le président de la SASP de s’ouvrir sur les buts poursuivis par cette société savante.
Selon lui, sa structure ambitionne de promouvoir la santé publique dans tous ses aspects en Afrique et dans le monde. « Nous voulons surtout contribuer au rayonnement de la santé publique et des différents travaux de recherche qui sont effectués dans cette partie du monde. Nous nous sommes fixés, également, comme objectif de susciter des réunions scientifiques à l’image de notre premier congrès que nous tenons en ce moment », a précisé celui qui est par ailleurs le recteur de l’université de Bangui.
« Cette rencontre est une occasion pour les chercheurs de partager leurs expériences, de présenter les résultats des travaux qu’ils ont effectués dans leurs pays. Les discussions qui vont suivre pourront déboucher sur des projets de travaux en commun en vue de promouvoir la santé publique », a-t-il conclu.
Pour sa part, Pr Simplice Dagnan, le directeur du DES en santé publique de l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan et président du comité d’organisation s’est attardé sur articulations du premier congrès de la SASP. « Ces 3 jours seront meublés de conférences, de communications, de symposia et d’échanges. Il y aura plusieurs sessions. Les experts et les chercheurs viendront présenter les résultats de leurs recherches en fonction des sous-thèmes qui ont été dégagés pour le congrès », a-t-il souligné.
La SASP a été portée sur les fonts baptismaux en 2021, par les enseignants-chercheurs. Son premier congrès mobilise des participants venus de plusieurs pays africains et d’ailleurs.
David BLAY
